La Guérison par la Conscience
"La Vérité, c'est ce qui marche!"
- Bouddha -
Là, dans la grande simplicité de cet énoncé, réside vraiment l’Enseignement fondamental sur la maladie.
La maladie nous apparaît ainsi comme l’inévitable résultat d’un combat entre la volonté intellectuelle de l’être humain et sa conscience spirituelle.
Le combat contre soi-même s’exprime ici avec les mots «ne pas pouvoir venir à bout de sa conscience».
C’est, tout simplement, ce qu’aujourd’hui l’on appelle, en termes de psychologie moderne, un «conflit intérieur».
Un tel «conflit intérieur», traduisant la dualité entre l’être spirituel et sa conscience mentale terrestre montre que, dans une telle âme humaine, le combat fait rage entre Lumière et ténèbres, Bien et mal, Esprit et intellect…
Et c’est quelque chose de, dans la plupart des cas, rassurant, parce que sinon il n’y a que deux possibilités:
Soit il s’agit d’un être humain chez qui un tel combat n’existe plus parce qu’il s’est déjà libéré de tout mal et a totalement placé ou replacé son esprit au sommet de sa Personnalité – ce qui serait réjouissant mais est très rare! -
Soit – ce qui est beaucoup plus fréquent -, chez un tel être humain n’ayant plus aucun conflit intérieur, l’a conscience a définitivement cessé de se battre et, vaincue et assoupie dans un sommeil mortel, a complètement capitulé sous la domination de sa propre intellectualité, donc sous celle du mal et de l'obscurité…
La maladie témoigne donc du combat de l’être humain véritable – c’est-à-dire du Noyau de l'être appelé esprit – pour survivre face à l’oppression du malappelé mental, qui, voulant la suprématie à tout prix, n’a de cesse que, faute de pouvoir tuer l’esprit impérissable, de l’avoir complètement ligoté et neutralisé.
C’est en ce sens que le philosophe suisse Carl Gustav Jung a pu dire: «Nous essayons de guérir de nos maladies, mais ce sont elles qui nous guérissent». Elles peuvent, en effet, guérir l’être humain de tout le faux et de l’impur qu’il porte en lui, de sorte que certains malades peuvent même arriver à «mourir guéris»…
Leurs corps physiques, secourus trop tard, ne peuvent plus survivre, mais leurs âmes, elles, après la libération de l’enveloppe terrestre malade, arrivent, dans l’Autre Monde, guéries, et c’est bien le plus important.
La parole démarrant cet exposé, en même temps qu’elle nous indique la cause de la maladie, et même de toutes les maladies provoquées par une cause intérieure (bien sûr, un corps physique extérieurement maltraité peut aussi, de ce fait, tomber malade…), nous trace aussi le Chemin de la Guérison:
La Guérison survient lorsque, l’esprit ayant vaincu l’intellect, (le mental, l'égo), de par cette victoire même, le conflit cesse.
Le combat esprit contre intellect nous apparaît donc comme la cause de la maladie et la maladie comme l’inévitable conséquence et même comme la manifestation du conflit; car tout conflit est obligatoirement destructeur…
Plus, du fait d’une rapide victoire, le conflit s’arrête vite, et moins les dommages causés aux enveloppes (corps et âme) s’avèrent irréparables.
Ceci explique aussi pourquoi tant d’individus peu recommandables jouissent, apparemment, au moins un certain temps, d’une relative bonne santé, leur permettant de tranquillement accomplir de nouveaux méfaits ou forfaits. Ayant quasi-complètement étouffé leur conscience morale - laquelle est de nature spirituelle -, il n’y a plus aucun conflit en eux, et l’esprit a alors totalement cessé de combattre pour sa survie. L’intellect a définitivement pris les commandes de ces individus et, en eux, ne rencontre plus aucune opposition à sa volonté hégémonique.
Il n’en va pas de même chez la plus grande partie des êtres humains, encore dotés – même si elle est faible - d’une certaine conscience spirituelle et chez qui l’accroissement général des maladies, à commencer par le cancer, va, en plus des non négligeables effets générés par les pollutions extérieures, directement de pair avec l’accroissement général de la domination intellectuelle.
Tous ces êtres humains tombant malades au cours des circonstances de leur vie personnelle ne se doutent pas que l’ennemi invisible contre lequel ils se battent désespérément est à l’intérieur d’eux-mêmes, et ils s’imaginent «vaincre le cancer» ou d’autres maladies en «donnant pour la recherche» aux «experts de la cellule» et en participant à des «téléthons» en tous genres.
Comme si l’ennemi qu’ils combattent, avec la flèche imaginaire de l’«ARC»(*) dirigée vers la représentation invisible et non moins imaginaire d’un ennemi extérieur, se trouvait en dehors d’eux et qu’il pouvait être vaincu par une puissante armée composée de gens incapables de se vaincre eux-mêmes…
Alors que la Clef de la Santé et de la Guérison est dans la toute simple Prise de Conscience! Reconnaître pour Guérir!
Prendre conscience que la maladie survient chez un être qui, ayant mal agi ou réagi, ne peut ensuite venir à bout de sa conscience, – autrement dit ne parvient pas à l’étouffer (et heureusement!) – et que la maladie persistera jusqu’à ce que la conscience diurne intellectuelle de cet être humain se rende enfin à l’évidence de ce que son esprit a toujours su et savait donc depuis le début du conflit, voilà donc l’Enseignement fondamental sur la maladie et la Guérison!